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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 23:36

Une musique d'extraction néoromatique occidentale, composée par un musicien iranien. Il représente un des versants du néoromantisme actuel qui se développe aux Etats-Unis

 

Bezhad Ranjbaran est né à Téhéran,en 1955 et a grandi en Iran. Il est entré au conservatoire de Téhéran à l'âge de 9 ans. Puis,il continua ses études en composition à l'Université d'Indiana et il obtint un DMA de la Juilliard School.


0-Ranjbaran.jpg"La musique de Bezhad Ranjbaran est fortement ancrée dans le néo-romantique,mouvement de la fin du XX ième siècle. Il a écrit des oeuvres pour,entre autres,Joshua Bell,Renée Fleming et Yo yo Ma,ainsi qu'un Concerto pour piano pour Jean-Yves Thibaudet. Plusieurs de ses compositions furent inspirées par la culture dont la littérature persane; Persic Trilogy, un cycle pour grand orchestre achevé durant l'année 2000,une grande fresque symphonique d'essence romantique qui fut inspirée par le Shahnameh du onzième siècle et le poète persan Ferdowsi" (extrait wikipedia)

 

Differentes oeuvres concertantes du compositeur


- Concerto pour violon et orchestre (1994)
- Concerto pour violoncelle et orchestre (1998)
- Elégie pour violoncelle et orchestre (1998)
- [/i]Moto Perpetuo pour violon et orchestre à cordes (2001)
- Elégie pour violoncelle ou clarinette et orchestre à cordes (2001)
- Concerto pour piano et orchestre (2008)
- Double concerto pour violon,alto et orchestre (2009)

 

 


TRILOGIE PERSANE (2006)

Conductor: JoAnn Falletta
London Symphony Orchestra


0-RanjbaranBehzadCommentaires sur l'oeuvre: A ballet from the Persian Trilogy by Iranian composer Behzad Ranjbaran (born 1955), which is based on the Shahnameh of Ferdowsi, the national epic of Iran. This work depicts the legend of Prince Seyavash, the son of Shah Kay Kavus, who was the embodiment of innocence betrayed. By refusing to betray his father and be seduced by his step-mother Sudabeh, Seyavash was put on trial and forced into exile in Turan, where he fell in love and married Princess Farangis and became the adopted son of King Afrasyab of Turan. However, his happiness did not last long. The wicked Garsivaz, brother of Afrasyab, began sowing the seeds of envy in the king. Eventually Garsivaz managed to convince the king that Seyavash was conspiring against him with Afrasyab's arch-rival Shah Kavus. King Afrasyab orders Prince Seyavash put to death; red tulips sprout from the ground where Seyavash's blood was spilled.

There are three principal themes in the ballet: 1. The Destiny theme, heard at the beginning of the ballet, foretelling of Prince Seyavash's doom; 2. the Humanity theme, which embodies Seyavash's high moral principles and is heard immediately after the Destiny theme; and 3. the Conspiracy theme representing jealousy, introduced by the piccolo in the opening scene. The first three tableaux are set in Iran, the fourth is a transitional scene, and the final three take place in the rival state of Turan.

 

Concerto pour violon et orchestre (1994)

 

 

commentaires en anglais sur le concerto pour violon

 

 SITE DU COMPOSITEUR

 

 La musique iranienne

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 23:00

0-Sergei Bortkiewicz

 

Elève du minitieux compositeur Anatole Liadov, l'Ukrainien Sergeï Bortkiewicz devint un pianiste virtuose et un pédagogue très recherché à Berlin. Profondement romantique, Bortkiewicz composa une œuvre de qualité pour le piano, notamment un beau « Concerto n°1 » (1913). La Première Guerre mondiale l'obligera à s'exiler plusieurs fois. Pour le concertiste Paul Wittgenstein, emputé d'un bras pendant la guerre, il écrivit en 1924 un « Concerto n°2, pour la main gauche » aux accents parfois sublimes. Ses « Lamentations et Consolations, pour piano » (1914) reflète à la fois toute sa tristesse et ses espoirs d'une vie meilleure. Ils ne furent jamais réellement exaucés.

 

Concerto n°1 pour piano et orchestre

 

Le concerto n°2 pour piano et orchestre

 

 

Préludes Op 40, Nos. 2, 4 and 6

Les Sept Préludes, op. 40 de l'Ukrainien Sergei Bortkiewicz d'un romantisme tardif ont été publiés en 1931. Le n ° 2 prend l'humeur d'une lamentation, le n ° 4 est un peu comme un Nocturne et le n ° 6 suggère un duo entre larmes troubles inconsolables, la soprano et son amant-baryton. c'est un beau morceau d'une beauté sombre. 

 

 

Découvrez les Lamentations et Consolations, pour piano (1914)  

 

 Biographie du compositeur

 

 Site en anglais sur le compositeur

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:09

Les sextuor de Guillaume Connesson est un véritable plaisir pour les musiciens, il est teinté de la musique de Debussy et en prolonge d'ailleurs l'inspiration un siècle après. Connesson est un compositeur français né en 1970 à Boulogne-Billancourt. Il dirige actuellement le chœur de l'O.C.U.P. (orchestre et chœur des universités de Paris), et enseigne l'orchestration au CNR d'Aubervilliers-la Courneuve.

Il a étudié le piano, l'analyse, l'histoire de la musique, et la direction de chœur au Conservatoire National de Région de Boulogne-Billancourt et la composition auprès de Marcel Landowski pendant six ans, à partir de 1989. Avec Dominique Rouits, au Conservatoire National de Région de Paris, il a également étudié la direction d'orchestre et avec Alain Louvier, l'orchestration.

En tant que compositeur, il revendique des influences aussi diverses que François Couperin, Richard Wagner, Richard Strauss, Claude Debussy, Maurice Ravel, Igor Stravinski, Olivier Messiaen pour la Turangalîla-Symphonie et St François d'Assise, Henri Dutilleux pour ses Métaboles, Steve Reich et plus encore John Adams mais également des musiciens de cinéma tels Bernard Herrmann ou John Williams ou de funk tel James Brown.

De 2001 à 2003, il est compositeur en résidence à l'Orchestre National des Pays de la Loire, pour lequel il écrit la symphonie vocale Liturgies de l'ombre et le poème symphonique L'appel au feu.

Il est actuellement compositeur associé au Royal Scottish National Orchestra.

Depuis la rentrée 2007, il dirige le chœur de l'OCUP (Orchestre et Chœur des Universités de Paris).Depuis 2009 il est compositeur en résidence à l'Orchestre de Pau Pays de Béarn.

Pour découvrir le musicien voici son site internet:

http://www.guillaumeconnesson.com/

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:40

Le concerto pour violon et orchestre dont vous pouvez écouter des extraits est une musique à sentiment tonal qui n'a rien à envier aux ouevres de Chostakovitch.

Né le 23 novembre 1961 à Paris, Nicolas Bacri est formé au CNSM de Paris dans les classes de Claude Ballif, Michel Philippot, Serge Nigg et Marius Constant. En 1983, il obtient au sein de cette institution un premier prix de composition musicale. De 1983 à 1985, il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome Villa Médicis. Avant de revenir progressivement au sentiment tonal (plus qu'à la tonalité proprement dite) il a, comme beaucoup, pratiqué la musique atonale dans les années 80. Le lyrisme de ses œuvres récentes n'exclut pas une attention portée à la logique formelle qui a toujours caractérisé sa musique depuis ses débuts. La musique de Nicolas Bacri a fait l'objet de commandes importantes dans tous les domaines musicaux, symphonique, concertant, vocal, choral ou encore dans celui de la musique de chambre (Quatuors à cordes, Sonates et Suites, etc...). Ses principaux éditeurs sont Durand, Leduc, Le chant du monde et Peer Music (Hamburg/New York).
Distinctions et récompenses

* La SACEM lui décerne le prix Stéphane Chapelier en 1987, le prix Hervé Dugardin en 1992, le prix Claude Arrieu en 1995 et le Grand Prix de la Musique symphonique en 2006.
* En 1989 lui est décerné le Prix André Caplet par l'Académie des Beaux Arts. Cette même académie lui décerne en 1993 le prix Georges Wildenstein, et le prix Pierre Cardin l'année suivante.
* La ville de Nantes lui décerne le Prix Pineau-Chaillou en 1991.
* Grand Prix de la Nouvelle Académie du Disque 1993 pour un premier disque monographique.
* Obtention du Grand Prix lycéens des compositeurs 2005 grâce à sa cantate n°4.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 23:36

Cette oeuvre est une des plus belles créations, d'un des meilleurs compositeur français de notre temps. Elle instille une sorte de mixité tonale/atonale, compromis actuel souvent dans les oeuvres contemporaines. De plus le  violon dans cette "prière" pour violon, comme par exemple dans les oeuvres de Salonen, est une présence prégnante, parfois même envahissante.

 

0-bacri2_01_w230_hauto.jpgAyant étudié auprès de Claude Ballif et de Serge Nigg au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Nicolas Bacri obtint le Premier Prix de Composition à l'unanimité du jury. Pensionnaire en 1983-84 de l'Académie de France à Rome (Villa Médicis), puis en 1991-93 de la « Casa de Velásquez » (Madrid), lauréat de plusieurs prix dont celui du Grand Prix de l'Académie du disque en 1993, Nicolas Bacri n'a jamais cessé de faire entendre sa voix au milieu du vacarme de notre société industrielle. Il se lança d'abord dans l'aventure expérimentale prônée par les instances officielles, composa le « Concerto pour piano n°2 » (1984), la « Symphonie n°1 » (1984) dédiée à Elliott Carter, le « Concerto n°1 pour violon et 21 instruments » (1985), le « Concerto pour clarinette "Capriccio Notturno" » (1986) et fut lauréat du Prix Stéphane Chapelier décerné par la S.A.C.E. M. en 1987. Après 1987, il s'engagea dans une seconde période créatrice qui renoue avec la tradition humaniste de la musique, d'où émergent le « Concerto pour trompette n°1 » (1992), le « Concerto pour violoncelle » (1993) dédié à Henri Dutilleux, la « Symphonie n° 4 classique "Sturm und Drang » (1995) et la « Symphonie n°5 "Concerto pour orchestre" » (1996), le « Divertimento pour piano, violon et orchestre » (2000) et la « Symphonie concertante pour deux pianos et orchestre à cordes » (2002).

 

 

S'il est, avec six symphonies, l'un des grands symphonistes français de la fin du XXe siècle, Nicolas Bacri a aussi composé de nombreuses pièces intimistes, dont la « Prière, pour violon et orchestre » (1997). Pour l'auteur, « l'œuvre, dédiée à la mémoire des martyrs juifs de tous les temps, est en une seule partie constituée d'épisodes qui sont autant de propositions formelles très rigoureuses telles le canon, la passacaille, le scherzo, le tout s'inspirant librement de la forme sonate. » Cette « Prière » fièvreuse, parfois douloureuse, où le romantisme n'est jamais loin, est animée d'un grand élan de reconnaissance envers la Vie. On peut aussi écouter sur collectionCB sa « Symphonie n°4 classique "Sturm und Drang" » (1995), hommage à la « Symphonie n°1 "Classique" » de Sergeï Prokofiev.

 

0-iguacu-falls-the-mission-morricone.jpg


Pour mieux connaître le compositeur Nicolas Bacri :
http://www.nicolasbacri.net/

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 23:16

Il y a bien eu une révolution tonale autrefois.Cette vidéo est une courte explication de l'apparition du langage musical tonal occidental tel qu'on le connaît aujourd'hui. Il ne prend cependant pas position sur les perspectives de la musique tonale occidentale. L'auteur s'attache plus à la mécanique du moteur qu'à le conduite du véhicule...

 

. Le système tonal est un héritage et une évolution du langage modal et du plain-chant notamment grégorien. J'ai essayé de retracer de manière "logique" et très synthétique plusieurs siècles de musique (un millénaire en réalité)... Les évolutions ne se sont évidemment pas faites de manière aussi abruptes et tranchées, ne serait-ce que par la diversité des zones géographiques et des traditions locales de l'époque. C'est au contraire le fruit de plusieurs siècles de réflexion et de maturation. La musique tonale a succédé à un système d'organisation arrivé à son paroxysme après un millénaire d'existence...

 

Thibaut Muller montre dans le blog ci joint ses grandes qualités pédagogiques en musicologie http://thibault.muller.free.fr/

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 18:38

Ecrit en 1938 par le compositeur ce concerto est une oeuvre virtuose imprégnée du climat de l'époque. Fluide, débordante d'idées, en particulier dans son développement, remplie de très intéressantes combinaisons instrumentales, servie par un pianiste en état ​​de grâce (John Ogdon) . La techniquesert une infinité de sons brillants , où transparait l'inventivité du compositeur. C'est en effet un sentiment de cascade, de phrasés, incisée, les sutures sont   libres et incontrôlables . Cette oeuvre pour piano et orchestre est unique et rappelle tour à tour, Liszt et Chostakovitch: une influence étonnante et  énigmatique!.

 


 

 

 

Edward Benjamin Britten est un compositeur, chef d'orchestre, altiste et pianiste britannique, né le 22 novembre 1913 à Lowestoft dans le Suffolk et mort le 4 décembre 1976 à Aldeburgh.

Il est souvent considéré comme le plus grand compositeur britannique depuis Henry Purcell

benjamin-britten-153806.jpgBenjamin Britten est né le jour de la Sainte-Cécile, patronne des musiciens. Ses parents habitaient Lowestoft, un port de pêche d'Est-Anglie et leur maison faisait face à la mer du Nord. À part un bref séjour aux États-Unis et ses différents voyages, il habitera toujours cette région anglaise qui inspirera nombre de ses œuvres. Son père, chirurgien-dentiste, interdit chez lui la radio et le gramophone de façon à inciter les membres de sa famille à pratiquer la musique. Sa mère, chanteuse et pianiste amateur, lui apprend à en jouer. À cinq ans, il compose sa première pièce musicale. Sa maîtresse d'école lui enseigna également le piano lorsqu'il eut huit ans. Les musiciens qui se produisaient dans la région venaient souvent habiter chez les Britten. À 15 ans, il compose Quatre chansons françaises pour soprano et orchestre sur des poèmes de Victor Hugo et de Paul Verlaine, dédiées à ses parents pour leur 27e anniversaire[Combien ?], premier cycle de mélodies dans une langue étrangère. Dès onze ans, il avait étudié l'alto avec Audrey Alston, future dédicataire de la Simple Symphony.
Vitrail à la mémoire de Benjamin Britten conçu par John Piper pour l'église de St Peter and St Paul, Aldeburgh

À l’âge de treize ans, Benjamin Britten est envoyé en pension à la Gresham's School de Norfolk. En 1927, il devient l’élève de Frank Bridge pour la composition dont il avait entendu The Sea en 1924 lors du Festival de musique de Norwich, grâce à Audrey Alston. Il passe toutes ses vacances scolaires chez les Bridge. En 1929, à seize ans, il étudie, en obtenant une bourse, au Royal College of Music de Londres. Son opus n° 1, la Sinfonietta pour dix instruments, est créé à Londres et semble, malgré son évidente originalité, influencé par Arnold Schönberg — dont il a réclamé en vain l'achat de la partition du Pierrot lunaire par son College. Ayant obtenu sa licence en 1932, il veut se rendre à Vienne pour étudier avec Alban Berg mais la direction du College le déconseille à ses parents, en raison de l'influence prétendument néfaste de ce compositeur moderne. Son premier ouvrage publié, la Simple Symphony est un succès et Phantasy, op. n° 2, un quatuor pour hautbois et cordes est créé par Léon Goossens et représente en 1934 l'Angleterre au Festival de Florence organisé par la Société internationale pour la musique contemporaine.
0-britten.jpgDe 1935 à 1939, il est engagé comme compositeur et directeur musical par la Documentary Cinema Company qui dépend de la Poste britannique. En 1936, il y fait la connaissance de W. H. Auden qui écrit le scénario de Night Mail (1936), puis collabore avec lui notamment sur le cycle musical Our Hunting Fathers. Pendant un voyage d'Auden aux États-Unis, en 1936, il rencontre le ténor Peter Pears, son futur compagnon et partenaire qui aura une grande influence dans sa vie musicale et à qui il dédicacera plusieurs œuvres tout au long de sa vie. La création de ses Variations sur un thème de Frank Bridge, op. 10 en 1937 au Festival de Salzbourg marque son premier succès international et son entrée dans le monde musical. En 1938, il compose la musique de scène de L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau et le concerto pour piano (suite du commentaire) et liste de ses oeuvres..
Lulley, lully, lulley, lully,
The faucon hath born my mak away.
He bare hym up, he bare hym down,
He bare hym into an orchard brown.
In that orchard ther was an hall,
That was hanged with purpill and pall.
And in that hall ther was a bede,
Hit was hangid with gold so rede.
And yn that bed ther lythe a knyght,
His wowndes bledyng day and nyght.
By that bedes side ther kneleth a may,
And she wepeth both nyght and day.
And by that bedes side ther stondith a ston,
"Corpus Christi" wretyn theron.


Text anonym, England um 1500
Komposition: Benjamin Britten

Ted Huffman, Knabensopran
Anthony Piccolo, Klavier

Bild: Giotto, Grablegung Christi
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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 23:19

0-salonen.jpgContemporain à souhait dans sa tonalité, cette musique est profondément enracinée dans l'âme et tradition sibelienne et nous montre surtout son authenticité et sa virtuosité. Le violon de Salonen occupe ici de façon impériale toute l'oeuvre de façon insolente. Cette musique puissante ne peut que marquer les esprits de son empreinte.

 

Esa-Pekka Salonen (30 juin 1958 à Helsinki en Finlande - ) est un compositeur et chef d'orchestre finlandais. Corniste dans différents ensembles, il étudie la composition à l'Académie Sibelius d'Helsinki, avec Einojuhani Rautavaara notamment, ainsi que la direction d'orchestre avec Jorma Panula. Il est en 1977 le cofondateur du Collectif Ears Open, avec Kaija Saariaho, Jouni Kaipainen et Magnus Lindberg. En 1985, il devient directeur musical de l'Orchestre de la Radio suédoise, pendant neuf ans et principal chef invité de l'Orchestre Philharmonia pendant dix ans. Il en prendra en 2008 sa direction. Il est nommé en 1992 directeur musical du Los Angeles Philharmonic Orchestra, à la tête duquel il a entrepris, avec succès, de sensibiliser le public à la musique contemporaine, en mêlant savamment les genres et les compositeurs.

 

0-salonen2.jpgEn 2009, il quitte ce poste en pleine gloire pour regagner son Europe natale. En 2004, Gerard Mortier annonce vouloir faire de Salonen, l'un des sept « chefs permanents » de l'Opéra de Paris (aux côtés de Sylvain Cambreling, Valery Gergiev, Vladimir Jurowski, Marc Minkowski, Kent Nagano et Christoph von Dohnanyi), lui permettant de débuter à l'Opéra Bastille en 2005, dans Tristan et Isolde, de Richard Wagner. Par la suite, Salonen y dirigera un concert symphonique ainsi que la création mondiale d'Adriana Mater, opéra de son amie Kaija Saariaho. L'annulation de la première pour cause de grève l'éloigne toutefois (sans retour jusqu'à nouvel ordre) de l'auguste institution. Parallèlement à ses activités de chef d'orchestre, Esa-Pekka Salonen est un compositeur renommé. Parmi ses œuvres, citons Wing on Wing, Foreign Bodies, Insomnia, L.A. Variation, son concerto pour piano, créé en 2007 avec l'orchestre philharmonique de New York... En 2011, dans le cadre du Festival Présences, il offre au public parisien un panorama complet de ses compositions. Après avoir enregistré en exclusivité pour Sony puis, à partir de 2004, pour Deutsche Grammophon, Esa-Pekka Salonen co-fonde son propre label indépendant, Signum. Certains de ses enregistrements ne sont diffusés que par téléchargement sur Internet2. Son répertoire est essentiellement consacré aux XXe et XXIe siècles.

 

Le concerto pour violon de Salonen (2009)

 

 

 

Esa-Pekka Salonen: Violin Concerto, 1st, 2nd and 3rd movements
Leila Josefowicz, violin
Orchestre Philharmonique de Radio France,
directed by Salonen himself

Théâtre du Châtelet, 6 February 2011

 

une autre composition

 

 

 

Le site officiel de Salonen

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 19:39

Un émule de Samuel Barber éclaira la deuxième moitié du XXème siècle.Il fut surtout créateur d'oeuvres d'opéra, mais sa création se fit concertante. Le concerto pour violon a une facture romantique. Ci dessous une interview du compositeur et une partie de l'opéra Ahmal.

 

0-gian-carlo-menotti.jpgGian Carlo Menotti (1911-2007) est le 7 juillet 1911 à Cadegliano-Viconago, dans la province de Varèse, en Lombardie et mort le 1er février 2007 à Monte-Carlo, Monaco), Menotti était un compositeur et un librettiste américain d’origine italienne. Il écrivit notamment l’opéra Amahl and the Night Visitors. Il fut aussi à l’origine de la création de Il Festival dei Due Mondi (Festival des deux mondes) en 1958 et de son équivalent américain Spoleto Festival USA en 1977.

Menotti commença à écrire ses chansons alors qu'il n'avait que 7 ans. À 11 ans déjà, il écrivait le livret et la musique de son premier opéra : La Mort de Pierrot. Cependant il ne commença réellement son activité musicale qu'en 1923 lorsqu'il entra au Conservatoire Verdi de Milan.

Après la mort de son père, Menotti et sa mère vinrent s’installer aux États-Unis en 1928, il entra ensuite au Curtis Institute of Music de Philadelphie. Parmi les étudiants de cet institut, se trouvaient également Leonard Bernstein et Samuel Barber qui devinrent plus tard les partenaires de Menotti dans son travail. On peut citer notamment le plus célèbre opéra de Samuel Barber intitulé Vanessa dont le livret est signé par Menotti. La première de cet opéra eut lieu en 1958 au Metropolitan Opera. Menotti était encore étudiant au Curtis Institute of Music lorsqu’il signa en italien son premier grand opéra, Amelia al ballo (Amelia va au Bal). Par la suite, il n’écrivit en italien que deux autres opéras L’Île de Dieu et Le Dernier Sauvage. Le reste de son œuvre fut écrite en anglais. Ses travaux les plus importants furent composés dans les années 1940 et 1950. Par la suite, Menotti enseigna également au Curtis Institute of Music et eut parmi ses étudiants et protégés un compositeur américain du nom de Stanley Hollingsworth.

Menotti rédigea les livrets de deux opéras de Samuel Barber, Vanessa et A Hand of Bridge et revisita le dernier - Antony and Cleopatra. Amelia al ballo de Menotti remporta un tel succès que NBC en commanda une version audio pour la radio. The Old Maid and the Thief fut le premier travail de grande ampleur pour Menotti. Il composa ensuite des ballets, Sebastian en 1944 et un concert pour piano en 1945 avant de revenir à son premier amour, l'opéra, avec The Medium et Le téléphone.

0-gian-0089948122821.jpgSon premier grand opéra,The Consul fut créé en 1950 : il remporta le Prix Pulitzer de musique et le New York Drama Circle Critics' Award pour l'œuvre musicale de l’année. En 1951, Menotti écrivit son cher opéra de Noël Amahl and the Night Visitors pour le Hallmark Hall of Fame. En 1958, il fonda le Festival des deux Mondes à Spoleto en Italie, puis fonda son équivalent en 1977 aux États-Unis.

Après la vente de la résidence qu'il partageait avec son partenaire Samuel Barber, Menotti eut une longue relation avec Thomas Schippers qui mourut en 1977. En 1984, Menotti reçut le Kennedy Center Honor pour l'ensemble de sa carrière et, en 1991, fut choisi comme Musicien de l’année par Musical America.

Son influence s’étendit aussi au-delà du royaume de la musique classique, au point que la chanteuse américaine Laura Branigan lui demanda de devenir son conseiller vocal pour plusieurs de ses albums des années 1980 et 1990.source wikipedia

Gian Carlo Menotti est mort le 1er février 2007, à Monte Carlo.

 

 

Son Concerto pour violon et orchestre

 

 

 

I. Allegro moderato
II. Adagio
III. Allegro vivace

Ruggiero Ricci, violon
Pacific Symphony Orchestra
Keith Clark, chef d'orchestre

Le Concerto de Menotti pour violon et orchestre a été commandée en 1952 par Efrem Zimbalist, violoniste puis directeur de l'Institut de musique Curtis, dont Menotti était un ancien étudiant. Le travail a été créée par Zimbalist et le Philadelphia Orchestra en Décembre de cette année. Divisé en trois mouvements, le concerto est une pièce maîtresse conventionnelle pour le soliste virtuose, avec une caractéristique lyrique et la tonalité qui est une grande partie du travail de Menotti. Le mouvement final comporte une section pour hautbois, tambourin et tambour indien évoque les influences du Moyen-Orient dans l'opéra de Menotti Amahl et les visiteurs de la nuit (1951). Art ~ des Etats

"Je suis convaincu que la composition est plus un acte de découverte que de la création" (GC Menotti)



Interview du compositeur

 

 Accès à l'émission

Un interview de Gian-Carlo Menotti qui était un compositeur et un librettiste américain d'origine italienne. Il écrivit notamment l'opéra Amahl and the Night Visitors. Il fut aussi à l'origine de la création de Il Festival dei Due Mondi (Festival des deux mondes, en français) en 1958 et de son équivalent américain Spoleto Festival USA en 1977.



Livret d'opéra
"Amahl and the Night Visitors"

 


 

Rosemary Kuhlmann & Bill McIver sing "Don't Cry Mother Dear" (Gian Carlo Menotti- The yearly live telecasts of Gian Carlo Menottis Amahl and the Night Visitorswere a cherished Christmas tradition throughout the 1950s. In addition, since its premiere in 1951, Amahl has been performed regularly by community groups and small opera companies throughout the US, making it the single most popular American opera.

 

Opéra le Consul

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 22:37

En ce début du 21ème siècle, la voix des liturgies chrétiennes rejaillie dans la musique anglaise; Tavener maintient une tradition par son ancrage spirituel profond: Beaucoup de ses oeuvres récentes font appel à la voix, mais pratiquement toutes, en dépit de leur inspiration religieuse, sont destinées au concert plutôt qu'à un emploi Iiturgique précis. Elles semblent retourner aux sources primales et s'inscrit dans la veine de la musique spirituelle européenne de ce début de siècle.

 

 

John-Tavener.jpgSir John Tavener compositeur britannique né le 28 janvier 1944 à Wembley (Londres, Angleterre), est issu d'une famille presbytérienne qui descend directement du compositeur John Tavener au 16ème siècle. Il reçu dans sa jeunesse une éducation religieuse et ses talents musicaux ont été encouragés très tôt par son père organiste. John Tavener a fait ses études à la Highgate School puis à la Royal Academy of Music où il suivit notamment les cours de sir Lennox Berkeley. Il voulait devenir pianiste concertiste après avoir suivi les enseignements de Salomon. Neurasesthenique cependant il décida de se consacrer à la composition, à l'étudier notamment avec Berkley et Lumsdaine. Ce dernier le présenta à Pierre Boulez, Messiaen et Ligeti, leurs oeuvres représentées à Londres ont eu une grande influence sur lui.profondément marqué par sa culture religieuse il dirigea le chœur et l'orgue de l'église presbytérienne St-Jean Kensington, exécutant tout le répertoire des oeuvres de la musique victorienne et religieuse. Il prit cependant part malgré ce conservatisme à l'innovation et composa et joua son Concerto pour piano alors qu'il n'avait que dix-huit ans. Il fut l'auteur d'un opéra en un acte «La Cappemakers", et différentes oeuvres comme les « Trois Sonnets de John Donne et sa cantate «Caïn et Abel» a été réalisée par la Société de Londres. Il a remporté le Prix Prince Rainier III. Ce compositeur développa son sens artistique dans des oeuvres de facture contemporaine, et pop notamment en lien avec les beattles: il fut catapulté vers la célébrité en 1968 notamment dans une cantate dramatique nommée «the whale» qui ont fait sa réputation. Il a été le concert inaugural de la Sinfonietta de Londres au Queen Elizabeth Hall qui a vu c'est-première avec David Atherton .. Il utilise le collage, puis les enregistrements sur bande, percussions amplifiées et un chœur à l'aide mégaphones. Ces tentatives n'ont pas perdurées: une iconoclasme dont Tavener a depuis tourné le dos. 

 

MUSIQUE du compsoiteur dans le film TREE OF LIFE/

Funeral Canticle (incomplete) 1996

 

autres musiques sacrées


 

sa réputation se confirme par les oeuvres suivantes : In Alium, Celtic Requiem et Ultimos Ritos. En l978, Tavener se convertit à l'Eglise Orthodoxe Russe qui est, pour lui, une source d'inspiration croissante. Beaucoup de ses oeuvres récentes font appel à la voix, mais pratiquement toutes, en dépit de leur inspiration religieuse, sont destinées au concert plutôt qu'à un emploi Iiturgique précis.

Au cours de ces dernières années, le public a témoigné d'un enthousiasme grandissant pour sa musique. The Protecting Veil pour violoncelle et cordes est accueilli dans le plus grand enthousiasme lors de sa création aux Concerts Promenades en l989.

Les oeuvres les plus récentes de John Tavener sont The Last Sleep of the Virgin (deuxième quatuor à cordes-1991), Eternal Memory (pour violoncelle et cordes-1991 ) et We Shall See Him As He Is (pour choeur et orchestre -1992).

Il a lui-même été anobli en 2000. Étant atteint du syndrome de Marfan, il est très grand et mince.

Chant de l'ange

 

 

commentaires sur l'oeuvre du compositeur: "Sir John Tavener occupe une place éminente et singulière dans le concert des musiciens contemporains. Rompant avec un art qui présente tous les signes d’une fin, il soutient la gageure d’un total retournement, faisant siennes les données de la « Tradition ». Il en trouve une remarquable illustration dans le chant liturgique byzantin dont il s’inspire et qui lui livre, entre autres, la tonique, l’« icône sonore », la « prière du cœur ». La musique sensible n’est que l’écho d’une musique intelligible fondée sur certains principes qu’il s’agit de redécouvrir : la primauté des voix sur les instruments, l’homophonie, la répétition thématique, le dépouillement, la concision, la lenteur méditative, aboutissant à une musique de l’intériorité : une «musique du silence ». Loin d’être abstraite et desséchée, c’est là une « métaphysique liquide », inséparable d’une tendresse toute maternelle : Mother and Child, d’une ferveur : Akathist of Thanksgiving, du don des larmes : Lament for Jerusalem. Cette inspiration chrétienne n’exclut pas de plus en plus d’apports venus d’autres religions, - instruments, langues, sonorités, notions -, que transmet la Philosophie pérenne et universelle, et que Tavener n’hésite pas à fondre dans ses compositions : le soufisme : The Beautiful Names, l’hindouisme : Flood of Beauty. Ainsi, la musique est bien plus qu’elle-même : elle fait du cosmos une théophanie : Hymn of Dawn, convertit l’érotique en Amour sacré : Ikon of Eros, transfigure la mort : Fall and Resurrection. Bien plus, en aidant les hommes à retrouver leur essence, elle mérite d’être considérée comme instrument de réalisation spirituelle. On devine l’importance et la profondeur dont se revêt une telle musique, laquelle ne se peut entendre qu’avec l’« oreille du cœur »". article extrait du site suivant:

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