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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 22:23

0--PEINTURE1.jpgPOST MODERNISME: Est-ce le dernier courant de la musique contemporaine ?. (article paru dans un site scolaire) En réaction au modernisme, et probablement dans le but de regagner un public perdu, un certain nombre de compositeurs « retournent à la tonalité », à des degrés divers et jusqu’à atteindre parfois une simplicité extrême, dans une démarche qui rappelle celle d’Erik Satie mais sans son côté provocateur : absence totale de modulation même passagère, rythmes n’utilisant que des valeurs simples, harmonie volontairement maladroite, structures répétitives chez Michael Nyman, Philip Glass ou Steve Reich par exemple. Enfin certains s'orientent vers l'épure d'inspiration religieuse comme Arvo Pärt.

D'autres compositeurs au contraire offrent des orchestrations d'une très haute subtilité (Henryk Górecki), un polystylisme d'une grande richesse (Alfred Schnittke), ou des structures rythmiques complexes (Denys Bouliane, Michel Lysight) d'inspiration parfois astrophysique (Almeida Prado). Le postmodernisme musical ne peut donc pas se résumer à un retour à la simpl icité : c'est une volonté de renouer la communication. Pour les postmodernes, le problème du langage, la soif systémique des modernes sont de faux problèmes qui ont créé un fossé dramatique entre les créateurs et les consommateurs de musique "savante". Selon eux, la musique est un langage qui supporte mieux les évolutions.

 

Comment s'est produit ce retour de balancier à la musique néoTonal ?

 

0-PEINTURE2.jpgLe terme musique contemporaine désigne en général les différents courants apparus après la fin de la Seconde Guerre mondiale [1] et recherchant des voies, parfois de manière radicale, en dehors du système dit tonal, établi à partir de 1600.


Parvenus aux confins de l’exploration harmonique et stylistique de la musique romantique, les compositeurs du début du XXe siècle ont essayé de se délier des s ystèmes classiques. Pour ce faire, ils ont tenté de purifier l’écoute de la musique de ses éternels couplages entre tensions et détentes que la tonalité lui avait inculqués. L’« extra-tonalité » s’est employée à explorer, parfois en les combinant, tantôt la modalité (Debussy, Moussorgski…), tantôt l’espace harmonique dans son entier (dodécaphonisme), tantôt l’espace rythmique (Igor Stravinski…).

 

Puis les compositeurs se sont heurtés aux instruments directement hérités du XIXe siècle et qui ne pouvaient que confiner les utilisateurs soucieux de nouveauté à des complexifications éprouvantes. Seuls les bouleversements occasionnés par l’apparition des techniques électriques, électro-acoustiques puis informatiques leur a véritablement ouvert un monde insoupçonné jusqu’alors, un monde de l’« inouï » (au sens propre) qui ne construit un système musical qu’a posteriori.

 

0-PEINTUREportee-musique.jpgLa première moitié du XXe siècle représente à cet égard une époque clé où l’expérimentation  par des techniques nouvelles a permis de s’affranchir du passé en créant une nouvelle forme de lutherie. Mais ces techniques, pas assez ductiles, n'ont jamais pu créer un affranchissement de la lutherie traditionnelle. C'est à partir des années cinquante, et l'arrivée du magnétophone, que de nouvelles formes de composition directes sur le matériau sonore ont pu s'opérer. Edgard Varèse fut l'un des précurseurs dans ce domaine.

 

Un autre apport plus tardif, des instrumentistes eux-mêmes, est celui des modes de jeu qui sur la base de la lutherie traditionnelle développe également l'espace du timbre instrumental. À partir des années 1950, l’émergence de profondes mutations dans les formes d'écriture musicale laisse entrevoir une nouvelle tendance de la composition. Ces mutations sont en fait caractéristiques de toutes celles qui ont traversé le siècle : un langage musical en  crise (indétermination d’un côté, sérialisme généralisé de l’autre),  et des re-cherches qui développent de nouvelles formes d’expression (musique électronique, mixte…), pour aboutir à de nouveaux concepts (notions fondamentales d’acoustique, notions d’objets sonores et musi-caux…)

 


Côté production, l’année 1957 est une année fertile en évé-nements : John Cage compose... SUITE DE L'ARTICLE ICI

 

Paul Frehner

 

Né à Montreal en 1970, Pa0-PEINTURE4.giful Frehner termine son doctorat en musique en 2004 à L’Université McGill, où il étudie la composition avec Denys Bouliane. Il étudie également la composition avec Brian Cherney et l’orchestration avec Bengt Hambraues pendant sa maîtrise (1998). Les œuvres de Paul Frehner sont jouées et diffusées au Canada et à l’étranger, interprétées par des solistes, des ens embles et des orchestres professionels, dont l’Almeida Opera, Esprit Orchestra, la Philharmonie de Prague, l’Orchestre philharmonique de Hollande du Nord, l’Orchestre symphonique de Winnipeg, Trio Fibonacci, l’Ensemble contemporain de Montreal et le Quatuor de saxo phones Quasar.

 

En 2001, la Fondation Genesis commande à Paul Frehner, finaliste du projet d’opéra Genesis, Sirius on Earth, un opéra de 100 minutes sur un livret d’Angela Murphy. Paul Frehner a reçu de nombreux prix et mention au niveau national et international, parmi lesquels: Premier prix de Concours de composition du Troisième Millénaire de l’Orchestre symphonique de Prague pour son œuvre Elixirs; Premier prix du Concours international de composition 2000 de l’Orchestre mondial des Jeunesses musicales pour Ouverture 2000, œuvre pour grand orchestre; Deuxième prix au Concours des compositeurs du Groupe Investors lors du Winnipeg New Music Festival pour son œuvre Subliminal Media pour orchestre de chambre. Parmi ses projets récents figurent une œuvre de 25 minutes pour l’Esprit Orchestra, un concerto pour trois accordions et orchestre et Lila, une œuvre pour deux orchestres de chambre commandée par l’Ensemble contemporain de Montreal et l’ensemble Bit 20 (Norvège).

 

Actuellement, Paul Frehner est compositeur en résidence à la Chapelle historique du Bon Pasteur à Montreal. La musique de Paul Frehner a été diffusée au Canada, au Royaume-Uni, en Allemagne, dans les Pays-Bas, dans la République tchèque, en Malaisie et au Japon.

 

Shirin's Dance, for string orchestra

Shirin's Dance
Movement II from Sarantine Polyphony for string orchestra
by Paul Frehner

McGill Chamber Orchestra, conducted by Boris Brott
March 15, 2010
Pollack Hall, Montreal

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